Un Breton au Colombier.

 

Arrivés dans la région le 3 août, nous avons fait la montée du Grand Colombier en voiture ce qui donne déjà un aperçu des difficultés. Au sommet, nous avons été éblouis par le panorama exceptionnel, les vues magnifiques sur la vallée du Rhône et le Lac du Bourget, le tout sous un soleil éclatant.

 

Nous avons rejoint Culoz, très impressionnés par la route en lacets qui surplombe la ville.

 

Ayant décidé de tenter les ascensions du Grand Colombier le lundi 6 nous avons visité la région avec un hébergement à Seyssel puis à Artemare.

 

Le lundi 6 août au matin, et malgré un temps incertain, je tente la première ascension par Artemare. Le départ n’est pas trop difficile mais c’est très très dur par la suite avec les gros pourcentages qui arrivent assez vite : Quelques dizaines de mètres à pied, la pluie qui s’en mêle, un peu de replat, les deux derniers kilomètres plus que dur, le dernier raidar, et enfin l’arrivée au sommet dans le brouillard.

 

Je tente la deuxième ascension par Culoz. Les lacets surplombant la ville sont particulièrement très très durs, le mauvais temps continue, les gros pourcentages sont terribles, les replats font du bien, enfin, le dernier coup de rein pour atteindre le sommet dans la brume.

 

Passage à l’Auberge du Grand Colombier pour pointer et descente pour rejoindre Anglefort. La route est très dangereuse dans sa partie finale voir à la limite du praticable avec la couche de gravillons récemment étalés, mon pneu avant en faisant les frais.

 

Je décide d’effectuer la troisième ascension par Champagne en Valromey avec, cette fois, le beau temps revenu. Cette ascension est au départ assez facile puis, ça devient très très dur avec quelques instants de pause pour repartir de plus belle.Un bon replat avant les deux derniers kilomètres très très dures, le petit raidar et voilà la troisième ascension bouclée sous le soleil et le panorama toujours aussi magnifique.

 

Ces trois ascensions ont été très très difficiles à cause des forts pourcentages. Fiare partie de la Confrérie des Fêlés du Grand Colombier, ça se mérite…

 

Vous pouvez recommander sans hésitations l’Hotel Restaurant Michallet à Artemare à tous les cyclistes visitant le massif du Grand Colombier.

 

Nous quitterons votre région après avoir assisté à une arrivée d’étape du Tour de l’Ain à Ambérieu en Bugey, tout en sillonnant des routes toutes pittoresques et en découvrant d’autres cols toujours aussi pentus mais toujours dominés par le Grand Colombier.

 

Jean Yves BELLEC – août 2012