Jour de course.

 

La date du week-end du 15 août était prévue depuis un certain temps pour grimper le Grand Colombier, mais je n’avais pas fait attention qu’il y avait la Tour de l’Ain, ainsi que la cyclosportive quelques heures auparavant, avec l’arrivée au sommet.

Sachant que la journée de dimanche était annoncée médiocre, tant pis, je tenterais l’aventure le samedi.

La nuit passée au camping d’Artemare, dès l’aube j’ai enfourché ma monture pour passer une grosse journée à tourner mes petites jambes.

Départ du panneau d’Artemare à 6h30. Les sept premiers kilomètres ne sont pas trop difficiles avant d’attaquer le gros morceau : 14 – 19 et 22% parrait-il. Ce que je sais c’est que cette grimpèe dans les bois se révéla terrible et, malgré mon pignon de 27 dents à l’arrière, la lutte était inégale pour moi. Le vélo zigzaguait de gauche à droite mais, que faire. Enfin, au bout d’un long moment, la sortie était là et la fin de ce premier col était atteinte à 8h15.

Descente sur Culoz et c’est repartit à 8h45. La montée se fit sans trop de soucis avec de superbes paysages, la chaleur qui pointait son nez, les encouragement des spectateurs qui attendaient la course bien plus tard, et quelques photos pour se reposer un peu. Arrivée à 10h30 pour se deuxième passage.

Départ d’Anglefort pour la troisième face à 11h30. C’est repartit. De plus en plus de monde sur la route et des encouragements de plus en plus fréquent. A certain moment, je me prenais pour l’ échappée du jour, mais mon compteur me ramenais à la dure réalité du cyclotouriste. Le but était de finir. Pause casse croute au milieu de la montée avec un bon soda emmené le matin dans mon sac. Encore une quinzaine de minutes à contempler les cyclistes qui tiraient la langue, je n’étais pas le seul à souffrir, mais, bon, il fallait repartir pour finir à 12h40, avant les premiers de la cyclosportive. Il était temps…

Il ne restait plus que la dernière face, Champagne en Valromey, la plus facile parait-il, mais les jambes commençaient à ne plus m’écouter. Au courage, il fallait en finir. Dans les cinq derniers kilomètres, ce fut un peu la galère, avec toutes les voitures garées d’un coté et les spectateurs qui montaient au milieu de la route, mais , bon, avec quelques difficultés, le sommet était atteint à 15h50. Il restait ensuite à trouver le panneau du sommet pour valider mon passage. Il était caché par une tente de l’organisation du Tour de l’Ain.

Très belle journée de vélo. Le but était atteint, la moyenne très, très basse mais ce n’était pas le principal. En conclusion, avec 5000km d’entrainement et des pulsation qui n’ont jamais dépassé 155, je n’avais pas trop poussé mes limites cardiaques.

Longue vie à cette confrérie et à ceux qui la font vivre.

13 août 2011 - Régis FLECHET – 46 ans – Cyclos de St Galmier